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Sommaire :
Je suis propriétaire : vous pouvez solliciter des propositions de fibrage pour votre immeuble directement auprès des opérateurs, grâce aux documents qu’ils mettent à votre disposition sur leur site internet.
Je suis copropriétaire : vous pouvez demander à votre syndic, par lettre recommandée avec accusé de réception, que la question du fibrage de l’immeuble par l’opérateur de votre choix figure à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale, sans que le syndic ne puisse s’y opposer. Des courriers types sont généralement disponibles à cet effet sur les sites internet des opérateurs.
Je suis locataire : en tant qu’occupant du logement, vous bénéficiez d’un « droit à la fibre optique ». En effet, si l’occupant d’un logement souhaite être raccordé à la fibre optique, le propriétaire (le cas échéant un bailleur social) ne peut s’y opposer, sauf motif légitime et sérieux, dès lors qu’un opérateur a fait part de sa capacité à déployer la fibre dans l’immeuble. Si vous êtes locataire dans un immeuble en copropriété, vous pouvez vous adresser à votre propriétaire pour lui demander de faire porter, par lettre recommandée avec accusé de réception, cette question à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.
Des propositions de fibrage peuvent être sollicitées auprès des opérateurs par votre syndic ou par vous-même. Dans ce cas, vous pouvez fournir aux opérateurs, à partir des formulaires prévus à cet effet disponibles sur leur site internet, les coordonnées de votre syndic pour qu’ils lui adressent, par lettre recommandée avec accusé de réception, une proposition de fibrage de l’immeuble. Celle-ci devra alors être inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale. Compte tenu du délai de convocation des assemblées générales, il est recommandé au(x) copropriétaire(s) de transmettre au syndic de copropriété la demande d’inscription à l’ordre du jour suffisamment en avance.
Dans tous les cas, lors de vos échanges avec les opérateurs préalablement à l’envoi de leur proposition de fibrage, pensez à leur demander s’ils ont déjà déployé leur réseau dans votre rue ou s’ils envisagent de le faire prochainement. Leur réponse conditionne leur capacité à offrir des services plus ou moins rapidement et peut, à ce titre, s’avérer déterminante pour le(s) (co)propriétaires au moment du choix de l’opérateur d’immeuble, lorsque plusieurs propositions de fibrage sont faites. Attention, selon que votre immeuble se situe en zones très denses ou en zones moins denses (consultez cette fiche pour faire la différence), il peut y avoir plusieurs ou un seul opérateur qui déploie(nt) leur réseau dans votre rue.
C’est le propriétaire de l’immeuble ou le syndicat des copropriétaires lors de son assemblée générale qui choisit l’opérateur chargé de déployer un réseau en fibre optique dans l’immeuble (opérateur d’immeuble). À cette occasion, le(s) (co)propriétaire(s) examine(nt) la ou les différentes propositions de fibrage formulées par les opérateurs, en étudiant avec attention les conditions et les délais de réalisation des travaux.
Pour cette raison, il est recommandé au(x) (co)propriétaire(s) de solliciter les différents opérateurs afin de disposer de plusieurs propositions. Le(s) (co)propriétaire(s) délibère(nt) ensuite sur la convention qui sera signée avec l’opérateur choisi, conformément à la loi (article L. 33-6 du code des postes et des communications électroniques (CPCE). Ces décisions de l’assemblée générale sont prises à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés.
Lorsque l’immeuble appartient à un propriétaire unique, celui-ci négocie directement avec l’opérateur. Dans les immeubles en copropriété, le syndic de copropriété est généralement mandaté par le syndicat des copropriétaires pour mener ces échanges et signer le contrat. Dans ce cas, il tient à la disposition de l’opérateur la résolution extraite du procès verbal de l’assemblée générale de copropriété lui donnant mandat pour réaliser cette mission au nom des copropriétaires. Compte tenu des délais relatifs à la contestation des décisions d’assemblée générale, la signature de la convention peut nécessiter plusieurs semaines.
D’après la loi, la convention liant le(s) (co)propriétaire(s) et l’opérateur d’immeuble doit définir les conditions d’installation, de gestion, de maintenance et de remplacement des lignes en fibre optique que l’opérateur d’immeuble va déployer. La convention mentionne ou précise notamment :
Afin de leur fournir des repères et de garantir les droits de(s) (co)propriétaire(s) vis-à-vis de l’opérateur d’immeuble, l’Arcep met à leur disposition une convention type rappelant notamment les principes généraux énoncés ci-dessus, disponible sur son site internet.
Cette convention type ne s’oppose pas à la liberté contractuelle dont bénéficient le(s) (co)propriétaire(s) et leur laisse un degré de négociation important pour choisir la proposition de fibrage qui répond le mieux à leurs besoins.
Les critères de choix essentiels d’une proposition de fibrage sont généralement les suivants :
Les conditions spécifiques de la convention liant le(s) (co)propriétaire(s) et l’opérateur d’immeuble sont particulièrement utiles pour préciser ces critères. Elles peuvent également prévoir des mécanismes de pénalités librement négociés entre le(s) (co)propriétaire(s) et l’opérateur d’immeuble, en cas de non respect de ses engagements.
La loi prévoit que les opérations d’installation, de gestion, d’entretien et de remplacement des lignes à très haut débit en fibre optique se font aux frais de l’opérateur (sauf si le(s) (co)propriétaire(s) a(ont) refusé deux offres consécutives de cet opérateur) dans les deux ans qui précèdent. En revanche, la convention doit préciser les conditions financières de la mise à disposition par le(s) (co)propriétaire(s) des infrastructures d’accueil nécessaires à l’installation des lignes en fibre optique.
Selon votre condition (locataire ou (co)propriétaire), différents organismes ou personnes sont à votre disposition. Vous pouvez ainsi vous adresser :
Les modalités de ces travaux sont précisées dans les documents et plans fournis par l’opérateur d’immeuble dans sa proposition de fibrage. En général, l’installation du réseau en fibre optique dans un immeuble s’effectue en deux temps : TABEAU-IMAGE
Pour qu’un habitant puisse bénéficier d’une offre de fibre optique FttH, il est nécessaire d’amener la fibre optique jusqu’à une prise située dans l’appartement, en général à proximité de la télévision. Un seul câble est tiré jusqu’à une prise unique, quel que soit le nombre de fibres installées pour chaque logement (mono-fibre ou multi-fibres). En cas d’installation multi-fibres, la prise comporte alors plusieurs entrées. Le raccordement du logement en fibre optique entre le palier et l’intérieur du logement s’effectue selon les modalités prévues par la convention signée entre le propriétaire ou la copropriété et l’opérateur d’immeuble.
Si vous ne souhaitez pas disposer d’une offre de services FttH, vous êtes libre de refuser l’installation de la prise optique chez vous. Si vous changez d’avis, vous pourrez contacter ultérieurement l’opérateur de votre choix pour connaître les conditions de raccordement et souscrire à une offre de services FttH.
Selon la loi, l’installation du réseau en fibre optique dans un immeuble s’effectue obligatoirement dans les six mois qui suivent la mise à disposition des infrastructures d’accueil nécessaires au déploiement des lignes en fibre optique, dont les conditions sont précisées dans la convention entre l’opérateur d’immeuble et le(s) (co)propriétaire(s). Lorsque les travaux ne sont pas achevés dans le délai légal de 6 mois, la convention type prévoit la possibilité pour le(s) (co)propriétaire(s) de résilier unilatéralement la convention par simple courrier recommandé avec accusé de réception. Ainsi, le(s) (co)propriétaire(s) ont la possibilité de choisir un nouvel opérateur d’immeuble lors de leur assemblée générale suivante. Cette résiliation simplifiée ne prive pas le(s) (co)propriétaires de la possibilité d’exiger les pénalités éventuellement prévues par la convention ou d’exercer un recours judiciaire.
Pour équiper votre immeuble, l’opérateur réalise des investissements importants dont la durée d’amortissement est longue, dépassant souvent 20 ans. Il est propriétaire, pendant et au terme de la convention, des équipements et des lignes de fibre optique qu’il a financés et installés. Par ailleurs, cet opérateur endosse seul la responsabilité liée à l’ouverture à la concurrence de son réseau, à son exploitation et à son entretien.
Le déploiement d’un réseau en fibre optique se réalise en complément des réseaux existants (réseau téléphonique classique et réseau câblé) sans les modifier.
Le choix du fournisseur d’accès à internet (FAI) par chaque habitant est indépendant du choix de l’opérateur d’immeuble par le(s) (co)propriétaire(s). Ainsi, une fois l’immeuble équipé en fibre optique, chaque habitant de l’immeuble, qu’il soit propriétaire ou locataire, pourra contacter le FAI de son choix afin d’être informé de la disponibilité de ses offres de services FttH et, dans ce cas, y souscrire. En effet, dès que le réseau de lignes en fibre optique est installé dans l’immeuble et que le point de mutualisation est mis en service, les FAI ayant déployé un réseau dans la rue peuvent venir s’y raccorder, afin de commercialiser leurs offres auprès des habitants de l’immeuble. Dans le cadre des conditions spécifiques de la convention, l’opérateur d’immeuble peut lui-même s’engager à connecter/raccorder son réseau déployé dans la rue aux lignes en fibre optique qu’il a installées dans l’immeuble, dans un délai librement négocié avec le propriétaire de l’immeuble. Enfin, la date à partir de laquelle les habitants se verront effectivement proposer une offre de fibre optique peut être indiquée, en fonction des conditions spécifiques éventuellement négociées entre le(s) (co)propriétaire(s) et l’opérateur d’immeuble.
Le réseau FttH installé dans l’immeuble permet à l’ensemble des FAI d’utiliser ce réseau pour desservir les habitants de l’immeuble. Cependant, pour accéder aux services d’un opérateur donné, il faut que celui-ci ait raccordé son propre réseau à celui de votre immeuble. Le raccordement des différents FAI aux réseaux des immeubles se fait de manière progressive. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des différents FAI pour savoir si vous pouvez bénéficier de leurs offres de services FttH.
L’opérateur d’immeuble est responsable du réseau qu’il déploie dans l’immeuble. Il doit répondre auprès du propriétaire ou de la copropriété de tous les problèmes liés au réseau intérieur de l’immeuble, du bas de l’immeuble jusqu’à la prise située dans les logements. C’est lui qui est chargé de son entretien et de sa maintenance. Il en supporte intégralement les frais, qu’il peut, le cas échéant, refacturer aux autres opérateurs.
Lorsqu’un habitant de l’immeuble est abonné à la fibre optique, son interlocuteur privilégié en cas de problème est l’opérateur auprès duquel il a souscrit son abonnement, c’est-à-dire l’opérateur de service. Si le problème provient du réseau de l’immeuble, l’opérateur de service se retournera vers l’opérateur d’immeuble.
La durée de la convention type est de 25 ans, ce qui garantit aux habitants de l’immeuble l’existence et la maintenance d’un réseau opérationnel sur une longue période. Lorsque la convention parvient à son terme et si elle n’a pas été dénoncée, elle peut être reconduite tacitement pour une durée indéterminée.
Si le(s) (co)propriétaire(s) ou l’opérateur d’immeuble décident de ne pas prolonger la convention, ils doivent respecter un préavis suffisamment important (12 et 18 mois respectivement) pour que le(s) (co)propriétaire(s) aient la possibilité de choisir un nouvel opérateur d’immeuble lors de leur assemblée générale.
Dans tous les cas, lorsqu’il est envisagé de mettre fin à la convention, l’opérateur d’immeuble informe le(s) (co)propriétaire(s) de l’identité des opérateurs tiers, c’est-à-dire des opérateurs ayant cofinancé les lignes de fibre optique déployées dans l’immeuble.
De plus, si la convention est résiliée et lorsque le(s) (co)propriétaire(s) désigne(nt) un nouvel opérateur d’immeuble pour quelque raison que ce soit, il importe que la transition entre l’opérateur d’immeuble et son successeur ne nuise pas à la fourniture de service. Aussi, en attendant que le nouvel opérateur d’immeuble ait la maîtrise de l’ensemble des opérations de gestion, d’entretien et de maintenance des lignes, l’opérateur d’immeuble initial assure la continuité du service dans un délai librement négocié avec le(s) (co)propriétaire(s). Si les lignes de fibre optique précédemment installées sont devenues obsolètes, le nouvel opérateur d’immeuble pourra décider d’installer un nouveau réseau.
Date de la dernière mise à jour : 16 octobre 2017